… parmi lesquels Reconnaître l’engagement des propriétaires privés ou publics dans la restauration de la nature (via un label)
Le 29 janvier, le rapport du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), rédigé par Alain Durand, l’ancien vice-président délégué de la Fédération Nationale des Chasseurs et Julie Marsaud, experte Plaidoyer au WWF France a été voté avec 118 voix pour et 1 contre.
Il met en lumière l’urgence de restaurer les écosystèmes face à la crise écologique actuelle. La dégradation des milieux naturels se poursuit à un rythme alarmant précise le rapport, « avec 75 % des terres européennes altérées et la disparition de 85 % des zones humides. Le nombre d’oiseaux a décliné de 25 % en 40 ans. »
Face à ce constat, le règlement européen adopté en 2024 impose aux États membres de restaurer au moins 30% des terres et mers dégradées d’ici 2030, avec un objectif de 100% d’ici 2050. En France, les dispositifs existants, tels que Natura 2000, Directive cadre sur l’eau, Stratégie nationale pour la biodiversité se sont révélés insuffisants pour enrayer l’érosion de la biodiversité analyse le rapport.
Les rapporteurs identifient des obstacles majeurs, dont « la complexité administrative, le manque de financements, la faible mobilisation des citoyens et des entreprises, et l’absence d’une vision politique forte pour porter ces enjeux à grande échelle ».
Pour répondre à ces défis, le CESE formule 16 recommandations articulées autour de trois axes :
- Assurer une bonne gouvernance et un portage politique à haut niveau
- Renforcer les connaissances, mobiliser les compétences et favoriser l’engagement populaire
- Développer les outils déjà existants mais peu accessibles ou insuffisamment attractifs